Les vikings viennent de Scandinavie.
Voici la liste des pays des Vikings les plus connus:
- Suède
- Norvège
- Danemark
Mais les barbares du nord finissent par atteindre et par coloniser bien des pays et des terres lors de leurs expéditions et invasions. Aujourd’hui, les descendances vikings se retrouvent en Islande, ou même en France. Finalement, n’y a t-il pas un peu de viking en chacun de nous ?
Les pays d’origines des vikings
Les premiers vikings sont originaires de ce que sont aujourd’hui la Suède, la Norvège et le Danemark.
Puis ces barbares du nord partent à la conquête de nouveaux mondes, à bord de leurs Drakkars. En 793, un premier groupe viking pille le monastère de Lindisfarne. Puis ils frappent l’Ecosse en 794 et l’Irlande en 795. Près de quatre années après, c’est vers la France que les vikings mettent les voiles. Ils longent les côtes de la Manche, prennent la Normandie. Puis continuent sur la Seine pour prendre Paris. Ce ne sont plus des simples pillages, mais de véritables raids mis en place pour dominer de nouvelles terres.
La flotte viking s’en va jusqu’en Espagne, en Italie. Et arrivent même en Amérique grâce à leur « pierre du soleil », qui les guide en mer. Il est dit que les vikings mettent pied en Afrique, ainsi qu’en Russie où ils fondent Kiev et Novgorod.
En bref, les Vikings sont un grand peuple de navigateurs.
Et si les vikings venaient d’Europe centrale ?
En janvier 2018, Mattias Jacobson, de l’université d’Uppsala en Suède, et ses collègues, déchiffrent l’ADN de ceux qui seraient les premiers habitants de Scandinavie. Ils en tirent une conclusion, publiée dans la revue scientifique PLoS Biology (voir source).
Les chercheurs ont donc analysé l’ADN de quatre hommes et de trois femmes, anciens habitants de Scandinavie. Tous étaient enterrés sur les îles de Gotland et Stora Karlsö, en mer Baltique, il y a de cela 6 000 à 9 000 ans. Et tous ont été conservé avec brio, grâce aux basses températures. Une véritable aubaine pour les chercheurs qui ont ainsi pu restaurer correctement les génomes.
Les études génétiques réalisées par Mathias Jacobson et ses collègues ont révélés des similitudes avec deux populations européennes. En effet, l’ADN des habitants de l’ouest de la Norvège actuelle est plus proche de celui des anciens habitants du nord de la Russie. En revanche, leur ADN est beaucoup moins proche des anciens habitants du sud de la Scandinavie.
Pour les chercheurs, il y aurait eu deux populations différentes ayant formé la population viking, par deux itinéraires de migration différents. Selon Mattias Jacobson et ses confrères, un groupe serait arrivé du sud, par le Danemark. Et l’autre de l’Est, vers la Norvège. À l’époque, la calotte glaciaire dominait l’intérieur de la Scandinavie. Mais l’ensemble de la côte nord de la Norvège était libre de glace. Là où ils se seraient donc installés, entre autres, toujours selon Mathias Jacobson et ses collègues.
L’une des populations était formée d’Hommes aux yeux bleus et la peau bronzée. Tandis que l’autre possédait des Hommes à la peau plus pâle, et aux yeux de couleurs différentes.
Les Vikings de Normandie
C’est un fait, les barbares du nord ont envahis la France et la Normandie actuelle en l’an 841. Ils prennent d’abord Rouen, puis frappe Bayeux et Saint-Lô, pour y rester sur de longues périodes. Aujourd’hui, il reste peu de trace de leur passage sur les terres normandes. Mais de nombreux noms de famille, ou noms de lieux et de villages en garde des influences.
En avril 2016, une étude génétique est menée dans le Cotentin par Richard Jones, de l’université de Leicester au Royaume-Uni. Le but : analyser la part de descendance viking dans l’actuelle Normandie. Et c’est en Cotentin que la densité de personnes et de lieux aux noms viking y est particulièrement élevée. On y retrouve des Lanfry, Osouf, Gonfray, Tougis,et bien d’autres encore.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ne retiennent que ceux dont les quatre grands-parents sont nés dans un rayon de 509 kilomètres autour de leur domicile actuel. Au total, 89 hommes sont sélectionnés. Ils sont soumis à un test salivaire puis questionnaire généalogique. La recherche se porte ensuite sur une « signature viking » sur les chromosomes Y, uniquement présent chez les hommes. Sur les 89 hommes, 52 représentaient l’haplogroupe R1b, le plus rependu en Europe du nord et de l’ouest. Donc pas typiquement viking. Chez 11 des normands, un haplogroupe qui suggère une possible ascendance viking.
Alors la Normandie est-elle encore peuplée de viking ? Un peu… mais pas tant que ça.
Découvrez en plus ici : Les Vikings en Normandie.